56 milliards d’euros. C’est le montant des créances impayées en France chaque année, selon l’ANCR. Et avec la crise sanitaire qui a fragilisé nombre d’emprunteurs, la tendance n’est pas près de s’inverser.
Quoique. Oui, quoique. Parce que les lignes du marché du recouvrement bougent.
Exit les fameuses méthodes musclées des « chasseurs de dette », terminées les lettres au ton menaçant et alléguant de poursuites judiciaires, de relances téléphoniques jusque sur le lieu de travail : de nouveaux acteurs digitaux viennent à la rescousse d’un marché du recouvrement en panne d’éthique et qui pèse pourtant plusieurs milliards d’euros !
Leur modèle ? Proposer aux deux parties – client défaillant et fournisseur – une solution éthique, bienveillante, basée sur la confiance, la pédagogie et la non-agression pour préserver la relation commerciale.
"Recruter un acteur du digital nous permettrait de confier des tâches à plus forte valeur ajoutée à la personne en charge du recouvrement"
Plutôt que d’adopter une attitude fataliste et passive, de nombreuses start-ups utilisent la...